La viande est une source essentielle de protéines (ainsi que de fer et de vitamines B), et peut faire partie d’une alimentation saine après un cancer. La maladie et les traitements peuvent entraîner une perte de poids et de masse musculaire. Pour rétablir cette dernière, il est important de pratiquer une activité physique régulière et de consommer suffisamment de protéines.
Par contre, il est préférable de limiter les viandes rouges et préparées (par exemple, les charcuteries). Toutes les viandes, à l’exception de la volaille, sont considérées comme des viandes rouges : bœuf, porc, agneau, gibier, etc. Les viandes rouges et les viandes préparées peuvent augmenter le risque de cancer colorectal. Il semble que la charcuterie augmente aussi le risque d’une forme particulière de cancer de l’estomac.
La viande rouge est souvent pointée du doigt comme la première coupable, mais les viandes préparées comme les hachés et les charcuteries (garnitures de sandwich, saucissons, etc.) sont encore plus déconseillées. Elles contiennent davantage de substances cancérigènes, comme les nitrites, ajoutés lors de leur préparation.
Le mode de cuisson joue également un rôle dans la formation de substances cancérigènes. Cela concerne aussi bien la viande rouge que le poisson ou la volaille. C’est le cas des techniques de fumage ou des modes de cuisson à plus de 200° (rôtir, frire, cuire au barbecue).
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