Après un cancer, il est préférable d’éviter la consommation de viande

FAUX

La viande est une source essentielle de protéines (ainsi que de fer et de vitamines B), et peut faire partie d’une alimentation saine après un cancer. La maladie et les traitements peuvent entraîner une perte de poids et de masse musculaire. Pour rétablir cette dernière, il est important de pratiquer une activité physique régulière et de consommer suffisamment de protéines.

Par contre, il est préférable de limiter les viandes rouges et préparées (par exemple, les charcuteries). Toutes les viandes, à l’exception de la volaille, sont considérées comme des viandes rouges : bœuf, porc, agneau, gibier, etc. Les viandes rouges et les viandes préparées peuvent augmenter le risque de cancer colorectal. Il semble que la charcuterie augmente aussi le risque d’une forme particulière de cancer de l’estomac.

La viande rouge est souvent pointée du doigt comme la première coupable, mais les viandes préparées  comme les hachés et  les charcuteries (garnitures de sandwich, saucissons, etc.) sont encore plus déconseillées. Elles contiennent davantage de substances cancérigènes, comme les nitrites, ajoutés lors de leur préparation.

Le mode de cuisson  joue également un rôle dans la formation de substances cancérigènes. Cela concerne aussi bien la viande rouge que le poisson ou la volaille. C’est le cas des techniques de fumage ou des modes de cuisson à plus de 200° (rôtir, frire, cuire au barbecue).

Nos conseils

  • Limitez votre consommation de viande rouge (boeuf, porc, agneau), viandes préparées et  charcuteries (salami, saucisse, paté, etc.) à maximum 500g par semaine.
  • Ajoutez des herbes et épices à vos cuissons (mais pas trop de sel !) et accompagnez les viandes de beaucoup de légumes.
  • Au moins 3 fois par semaine, choisissez une alternative à la viande rouge : volaille, poisson, produits végétariens (tofu, tempeh, quorn, etc)

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Témoignages

Delphine et An-Sofie ont à peine 24 et 27 ans. Elles n’ont donc pas le profil type de « patientes cancéreuses ». Et pourtant, elles ont toutes deux dû affronter un mélanome, le plus dangereux des cancers de la peau. Mais elles l’affirment elles-mêmes : si elles avaient su, à l’époque, tout ce qu’elles savent aujourd’hui sur les UV, les choses n’auraient pas été si loin. A présent, ces jeunes filles débordantes de vie sont en rémission et veulent porter un message qui pourra peut-être un jour vous sauver la vie : « protégez-vous du soleil ! » Lire la suite