Le Fondation contre le Cancer remercie vivement toutes les personnes ayant participé à notre enquête, durant le premier semestre de cette année.
Premier constat positif : un nombre très élevé de réponses, aussi bien du côté francophone que néerlandophone.
57 % des répondants ont eu recours à des suppléments nutritionnels oraux durant leur(s) traitement(s) contre le cancer. Parmi eux, près de la moitié (45 %) ont cependant arrêté la prise de ces suppléments alors qu’elle aurait dû se poursuivre. Plusieurs raisons sont invoquées pour cet arrêt anticipé. Dans 60 % des cas, c’est le coût qui pose problème (aucun remboursement prévu). Des problèmes liés au goût et/ou le développement d’une aversion ont été évoqués dans 58 % des cas. Il est intéressant de remarquer que pour les francophones, le problème du coût est plus souvent cité que celui du goût/aversion ; alors que pour les néerlandophones, c’est l’inverse.
39 % des personnes ayant répondu à l’enquête ont été alimentées par sonde ou par intraveineuse. Le coût semble être un problème moins présent dans ce contexte.
Ces résultats confirment les données déjà récoltées par la Fondation contre le Cancer en 2013, à l’occasion d’une précédente enquête menée auprès des diététiciens travaillant en oncologie. Dans ce contexte déjà, le coût et le goût des suppléments nutritionnels oraux semblaient constituer un grief fréquent. La Fondation contre le Cancer a donc décidé d’entreprendre différentes actions à court et à moyen terme :
Si vous avez des questions ou si vous désirez obtenir des informations plus détaillées, vous êtes invité à contacter Eva De Winter, diététicienne à la Fondation contre le Cancer via edewinter@fondationcontrelecancer.be.