La plupart des études scientifiques qui ont analysé le lien entre le jeûne et le cancer se sont déroulées en laboratoire, sur des cultures de cellules cancéreuses ou des animaux de laboratoire.
Dans ces conditions particulières, on a découvert que jeûner pouvait ralentir la croissance des tumeurs, améliorer l’efficacité du traitement classique ou en diminuer les effets secondaires. Certains résultats se sont avérés prometteurs, surtout dans le cadre du jeûne intermittent (c’est-à-dire un jeûne qui n’est pas pratiqué au quotidien).
Mais des études chez l’homme sont indispensables avant de pouvoir tirer des conclusions fiables. Actuellement, une telle étude clinique est en cours au Royaume-Uni chez des femmes atteintes d’un cancer du sein à un stade avancé.
Au stade actuel des connaissances scientifiques, si vous êtes atteint d’un cancer, ne tentez en aucun cas une expérience de jeûne de votre propre initiative. Souvent, le cancer et/ou son traitement (ainsi que ses effets secondaires) entraînent des problèmes d’alimentation, une perte de poids non désirée et une dénutrition.
Or, il est scientifiquement établi que la dénutrition peut atténuer les effets du traitement, augmenter les effets secondaires et réduire la qualité de vie du patient. Par conséquent, la dénutrition doit être évitée ou traitée. Si vous êtes atteint par un cancer, essayez de conserver un apport suffisant en calories et en protéines.