La perte de poids après la ménopause diminue l’incidence et la mortalité par cancer du sein. Précautions en cas de cancer du testicule traité au cisplatine. Les adultes ayant souffert d’un cancer lorsqu’ils étaient enfants ont des progrès à faire en matière d’alimentation. Notre lettre d’information vous dit tout sur ces sujets !
Les femmes qui perdent du poids après la ménopause présentent un risque moindre d’incidence et de mortalité par cancer du sein que les femmes dont le poids reste stable ou augmente pendant cette période de leur vie.
Quelque 60 000 femmes ont été suivies pendant plus de 11 ans après la ménopause. Les femmes qui avaient perdu 5 % ou plus de leur poids ont développé moins de cancers du sein que les femmes dont le poids était resté stable.
Outre cette étude observationnelle, une étude clinique randomisée a également pointé des résultats positifs en matière de mortalité. Dans le cadre de l’étude Women’s Health Initiative Dietary Modification, il est apparu qu’un schéma alimentaire pauvre en graisses, doublé d’une perte de poids comparable à celle de l’étude ci-avant, réduisait le nombre des décès par cancer du sein, mais aussi celui des décès dus à d’autres cancers et aux maladies cardiovasculaires.
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D’une part, les altérations de goût et d'odorat causées par la chimiothérapie par cisplatine peuvent contribuer à la prévalence élevée du surpoids en cas de cancer du testicule. D’autre part, ceci est associé à des risques cardiovasculaires. Afin de limiter ce risque, les chercheurs recommandent de s’y intéresser durant le traitement.
En outre, il semble justifié de proposer des stratégies afin de s’adapter aux changements de goût au cours de la première semaine de chaque cycle de chimiothérapie.
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Les adultes ayant souffert d’un cancer durant leur enfance ont souvent un schéma alimentaire mal équilibré.
L’étude suisse démontre que la qualité du schéma alimentaire des anciens patients cancéreux n’est pas supérieure à celle de la population suisse dans son ensemble. Il en va de même pour les anciens patients ayant suivi un traitement réputé pour accroître le risque de maladies cardiovasculaires.
Les chercheurs insistent sur la nécessité de sensibiliser ce groupe cible à l’importance d’une alimentation saine. Une telle démarche permettra d’éviter plus facilement les maladies chroniques, dont les maladies cardiovasculaires.
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Article en libre accès :
Déclinaison pratique des recommandations de l’Association Francophone des Soins Oncologiques de Support (AFSOS) de France, destinée à harmoniser les pratiques habituelles.
Diet, Obesity, Physical Activity and Cancer, Beyond the Blueprint
États-Unis | 15 > 17 mai 2019
Congrès de l’American Institute for Cancer Research (AICR).
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Formation de l’ Institut Paul Lambin
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