Chaque année, environ 60 000 personnes sont touchées par un cancer en Belgique. Parmi celles-ci, on estime que 2 000 sont de jeunes adultes avec une famille. Pour eux, le bien-être des enfants est souvent une préoccupation majeure.
Une étude scientifique (Gazendam-Donofrio et al., 2007) a montré qu’il est préférable d’associer les enfants aux événements. Ils ressentent en effet que la situation familiale change après un diagnostic, même si rien n’est dit sur la maladie.
Des cas vécus et une autre étude (Thastum et al., 2008) montrent quant à eux que les enfants qui sont informés sur la maladie et les conséquences des traitements sont moins angoissés et développent moins de problèmes par la suite. La communication ne doit pas non plus se limiter aux enfants. Il est par exemple conseillé de mettre les enseignants au courant de la maladie d’un parent. Ils peuvent ainsi comprendre pourquoi un enfant rencontre d’éventuelles difficultés en classe ou change de comportement.
La communication joue un rôle très important dans le processus d’acceptation et de compréhension des enfants. Mais les réactions et besoins varient énormément d’un cas à l’autre. Certains veulent en savoir le plus possible et posent de nombreuses questions sur la maladie. Les questions peuvent parfois être très directes : « Est-ce que maman devient chauve ? Est-ce que papa va mourir ? Est-ce ma faute si maman est malade ? ». D’autres préfèrent en savoir le moins possible et font tout pour éviter le sujet.
Il existe de très nombreux livres pour enfants traitant du cancer. Ils peuvent être d’une grande aide pour mettre des mots sur la maladie.
Vous connaissez le livre « Grand Arbre est malade » ? Conçu pour des enfants qui subissent le décès d’un être cher, le livret « Adieu Grand Arbre » en est la suite. Disponible gratuitement pour les familles, « Adieu Grand Arbre » aborde les thèmes de la récidive, de l’évolution de la maladie et du décès, mais aussi du soutien que peut apporter l’entourage à l’enfant.