Nous sommes en deuil lorsque nous perdons quelqu'un (ou quelque chose) qui avait de l'importance dans notre vie. Le deuil est à proprement parler un travail d'adaptation : accepter la perte et arriver à reprendre le cours de la vie.
Bien que chacun réagisse de manière très différentes à des situations de perte, le deuil présente toutefois un certain nombre de caractéristiques communes. William Worden, conseiller américain en matière de deuil, distingue trois phases dans le travail de deuil :
Un travail de deuil est couronné de succès lorsque le survivant admet ses émotions et son chagrin et peut reprendre sa vie de tous les jours. Différents facteurs influencent le bon déroulement du travail de deuil : la personnalité, les convictions, la relation au défunt, la manière de faire ses adieux, l'attitude face à la mort, des pertes déjà vécues, etc.
Le deuil n'est pas que chagrin et tristesse. Le deuil peut également provoquer des sentiments d'angoisse, d'agression, de culpabilité, de confusion, et même des sentiments positifs, tels que le soulagement. Dans un travail de deuil, les émotions peuvent être beaucoup plus violentes que celles que la personne connaît habituellement, ce qui peut s'avérer angoissant.
La célèbre psychiatre Elisabeth Kübler-Ross distingue cinq étapes que la plupart des personnes parcourent dans leur ensemble ou partiellement afin de retrouver le repos après une perte. Ces phases peuvent former un fil conducteur identifiable dans l'identification des émotions mais n'ont pas la même intensité pour tous. Leur ordre également peut varier.
Si le deuil est un travail émotionnel, il peut également avoir des répercussions physiques. Une personne en deuil peut se sentir en permanence fatiguée physiquement ou amorphe.
Un travail de deuil demande du temps. En raison des différences individuelles, il est impossible de déterminer une règle générale. On peut considéré qu'un travail de deuil est achevé lorsque le survivant peut reprendre sa vie normale et que le chagrin n'est plus omniprésent. Le manque est toujours là, mais plutôt en arrière-plan, et il y a à nouveau place pour des moments heureux.
La plupart des individus surmontent cette période difficile d'eux-mêmes et avec l'aide de leur famille ou d'amis. Si le chagrin reste insurmontable, il peut être utile de rechercher une assistance professionnelle.
On va où quand on est mort ?
La question « On va où quand on est mort ? » que Diego se pose à la mort de son père exprime l’inquiétude légitime de l’enfant, qui a peur d’être abandonné.
Chez "Alice Editions", écrit par Sophie Buyse et Martine Hennuy. Illustrations de Lisbeth Renardy.
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Ernest & Célestine Cet été là
Gazou, l'amie d'Ernest et Célestine va mourir. Après l'insouciance, c'est l'inquiétude durant la maladie de Gazou, puis la confrontation avec la mort.
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Johanna et Max sont jumeaux. Un jour, on découvre que Max est atteint d'un cancer des os. Jo suivra pas à pas l'évolution de la maladie et accompagnera Max jusqu'à la mort.
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Groupes d’aide aux parents endeuillés Centre Hospitalier Régional de la citadelle – Liège a développé depuis une 10ne d’années des groupes de soutien destinés aux parents perdant un enfant âgé de quelques semaines jusqu’à la fin de l’adolescence.