Les soins palliatifs cherchent à améliorer la qualité de vie des patients et de leur famille, face aux conséquences d’une maladie potentiellement mortelle,
Dans la pratique, les soins palliatifs :
Toutes les personnes atteintes d’une maladie grave limitant le pronostic vital peuvent bénéficier de soins palliatifs quel que soit :
Le soutien s’adresse aussi aux proches et aux aidants proches.
Les soins palliatifs font appel à différents professionnels qui travaillent en étroite collaboration : médecins, infirmiers, psychologues, assistants sociaux, etc.
Les besoins de soulagement se manifestent tout au long de la trajectoire d’une maladie grave et pas seulement en fin de vie.
De plus en plus souvent les soins palliatifs sont associés aux traitements qui luttent contre la maladie (par exemple, chimiothérapie ou radiothérapie). Ils sont délivrés par l’équipe soignante du patient.
Lorsque celle-ci estime que le patient pourrait bénéficier d’un support complémentaire, elle fait appel à une équipe spécialisée en soins palliatifs. Cette équipe a une expertise particulière dans le traitement des symptômes physiques, le support psycho-social et spirituel et la communication. Un partenariat, centré sur les besoins du patient, s’établit alors entre les deux équipes.
Lorsque les traitements curatifs sont arrêtés, on passe à des soins de confort exclusifs.
* une équipe dessert Bruxelles et la Région flamande
Pour accéder aux soins palliatifs dans les milieux de substitution du domicile, il faut s’adresser au médecin traitant qui vérifiera si les critères d’admission sont rencontrés.
Le statut palliatif est un statut reconnu par la mutuelle. Le statut palliatif, ouvre à une série d’aides gratuites pour le patient et son accompagnant proche.
Le médecin traitant doit remplir un formulaire de demande de statut palliatif. Ce formulaire doit être renvoyé aussi vite que possible au médecin-conseil de la mutuelle du patient (courrier, fax, ou e-mail).
Les différentes aides financières ne seront effectives qu'une fois le statut palliatif octroyé par la mutuelle.
Beaucoup de personnes pensent que les soins palliatifs signifient l’arrêt des traitements destinés à lutter contre la maladie et la proximité du décès. Dès lors, ce terme effraie les patients et leurs proches et la tendance est d’en parler le plus tard possible (cercle vicieux). A l’heure actuelle, il est préconisé de commencer les soins palliatifs dès que le besoin de soutien et de soulagement s’en fait sentir et de ne pas les réserver aux derniers moments de la vie. Les traitements actifs sont arrêtés lorsqu’ils n’apportent plus le bénéfice escompté. Il n’y a donc plus de lien automatique entre l’arrêt des traitements et l’initiation des soins palliatifs.
Un autre malentendu concerne le traitement de la douleur. Certaines personnes pensent que l’utilisation d’antidouleurs puissants va les priver de leur conscience, les rendre dépendants ou hâter la fin de vie. En fait, les études ont montré que les soins palliatifs précoces permettent non seulement de vivre mieux, mais aussi dans certains cas de vivre plus longtemps ! Il ne faut pas confondre traitement de la douleur et sédation palliative. Celle-ci peut être envisagée dans les rares cas où la seule manière de soulager le patient est d’induire un état d’inconscience. Cette décision médicale ne se prend jamais sans l’accord du patient et de ses proches !
Les fédérations de soins palliatifs sont les coupoles des soins palliatifs dans chacune des 3 régions du pays. Leurs missions scientifique et politique les amènent à profiler l’avenir des soins palliatifs.
Les plates-formes de soins palliatifs desservent des régions territoriales. Elles sont au nombre de 25 : 15 en Flandre, 9 en Wallonie, dont 1 pour la communauté germanophone, 1 grande plate-forme bicommunautaire et pluraliste pour la Région de Bruxelles-Capitale. Elles ont plusieurs missions. Les principales sont la sensibilisation et la coordination des soins palliatifs.