Situations liées aux traitements du cancer
Le thé vert est principalement consommé par les patients atteints de cancer pour les effets anti-cancer et de renforcement des défenses naturelles qu’on lui prête (2). Il pourrait ralentir la progression de la maladie, principalement dans les cas de leucémies lymphatiques chroniques ainsi que de cancers du sein, de la peau et de la prostate (1).
Le thé vert (450mg/d sous forme de complément) permettrait de prévenir ou d'atténuer les diarrhées et vomissements provoqués par une radiothérapie dans la région de l'abdomen ou du pelvis (2).
Effets négatifs possibles sur les traitements du cancer
A cause de son effet antioxydant, le thé vert pourrait réduire l’action de certains traitements classiques basés sur un effet oxydant. C’est le cas de la radiothérapie (en cas de prise de thé vert sous forme de complément alimentaire et en quantité supérieure à 450mg/jour), des cyclophosphamides, de la dacarbazine, des analogues du platine, des anthracyclines et de certains antibiotiques antitumoraux tels que la bléomycine et la mitomycine (2,3).
Le thé vert pourrait augmenter la toxicité des traitements suivants : dacarbazine, campthotécines, cyclophosphamide, inhibiteurs de l’EGFR, taxanes, vinca-alcaloïdes et épipodophyllotoxines (9,10).
Le thé vert peut influencer l’effet des chimiothérapies à base de bortezomib (Velkade®) (4) et d’irinotecan (Campto®, Irinosin®, Irinotecan®) (4). Il est donc également déconseillé dans ce contexte (1).
Enfin, bien que certaines études suggèrent que le thé vert puisse ralentir la progression des cancers de la prostate, d’autres semblent indiquer que le thé vert activerait un gène présent dans les cellules cancéreuses de la prostate, rendant celles-ci moins sensibles à la chimiothérapie (5).
Effets secondaires généraux
L’utilisation de doses massives d’extraits de thé vert (équivalent à 5 litres par jour) peut causer : maux de ventre, nausées, vomissements, diarrhée, flatulence, insomnie et confusion (6).
Le thé vert peut ralentir l’absorbtion du fer et d’autres minéraux et vitamines. Les grands consommateurs ont donc tout intérêt à régulièrement faire contrôler leur taux (de fer) par le biais d’une prise de sang (1).
Interactions avec d’autres médicaments et compléments alimentaires
Le thé vert peut interagir avec les médicaments anticoagulants, et les rendre moins efficaces (avec l’aspirine) ou plus efficaces (avec la warfarine) (6). Consultez votre médecin à ce propos, et arrêtez toujours d’en consommer dans les jours précédant une opération chirurgicale.
Dosage pour les adultes
La prise de thé vert est à envisager avec prudence quand elle est combinée à certains traitements. C’est le cas de la radiothérapie (en cas de prise de thé vert sous forme de complément alimentaire et en quantité supérieure à 450mg/jour), des analogues du platine, des anthracyclines et de certains antibiotiques antitumoraux tels que la bléomycine et la mitomycine. Si vous suivez l’un de ces traitements, évitez toute consommation de thé vert le(s) jour(s) du traitement ainsi que les deux jours qui le précédent et le suivent (2,3).
Le thé vert pourrait augmenter la toxicité des traitements suivants : dacarbazine, campthotécines, cyclophosphamide, inhibiteurs de l’EGFR, taxanes, vinca-alcaloïdes et épipodophyllotoxines. Renseignez-vous auprès de votre médecin pour savoir si vous suivez l’un de ces traitements (9,10).
Le thé vert peut influencer l’effet des chimiothérapies à base de bortezomib (Velkade®) (4) et d’irinotecan (Campto®, Irinosin®, Irinotecan®) (1). Il est donc également déconseillé dans ce contexte.
A l’exception de ces situations, un bon dosage correspond à 3 à 9 tasses ou 250 mg de catéchines par jour. Respectez toujours les conseils d’utilisation indiqués sur l’emballage. Limitez votre consommation à deux tasses par jour durant la grossesse et l’allaitement, ou si vous avez des problèmes cardiaques (5).
Références
- www.mskcc.org
- Emami H1 et al. Double-blinded, randomized, placebo-controlled study to evaluate the effectiveness of green tea in preventing acute gastrointestinal complications due to radiotherapy. J Res Med Sci. 2014 May;19(5):445-50.
- http://ods.od.nih.gov
- www.bcfi.be
- http://umm.edu
- Morey B. et al. A review of evidence-based practice in nutrition related complementary therapies: improving the knowledge of dietitians. Cancer Forum, Vol 35 Issue 2, 2011.
- www.nlm.nih.gov/medlineplus
- Vandebroek A. Voedingssupplementen. Symposium niet-conventionele kankerbehandelingen, Stichting tegen Kanker, 2011.
- Bauvet F. Utilisation des médecines complémentaires et alternatives, en particulier les suppléments alimentaires et les phytothérapies, par les patients en cours de traitement oncologique. Symposium traitements non-conventionnels, Fondation contre le Cancer, 2011.