Les aliments ‘classiques’ sont aussi valables face au cancer que les aliments bio

VRAI

Logo label Bio Union EuropéennePlus de la moitié des Belges pensent, à juste titre, que le caractère ‘bio’ des aliments n’a pas d’influence démontrée sur le risque de cancer.

Les effets positifs des fruits et légumes ‘conventionnels’ dans la prévention du cancer sont reconnus par diverses études, même si des pesticides et engrais sont utilisés pour les cultiver. La raison en est que l’usage de ces substances  est strictement encadré par la loi. Cette réglementation permet de réduire au maximum les effets nocifs pour le consommateur.

Aucune étude n’a jusqu’à présent établi de façon convaincante que la quantité minime de ces contaminants présents dans notre alimentation provoquerait une augmentation du risque de cancer.

A l’heure actuelle, c’est l’effet simultané de plusieurs doses de résidus de pesticides différents dans l’alimentation qui suscite parfois l’inquiétude. En réalité,  on sait peu de choses sur ces effets cumulatifs et cocktail. C’est pourquoi l’EFSA (l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA)) mène actuellement des recherches sur ce sujet.

Pour les personnes risquant d’être exposées à de hautes doses de pesticides (comme les agriculteurs non bio, par exemple) il est important de prendre des mesures de protection et de prévention pendant et après les pulvérisations.

Si vous craignez l’effet cumulatif ou cocktail des résidus de pesticides vous pouvez adopter les précautions d’usage proposées ici ou encore opter pour des produits labellisés ‘bio’. Cela reste aussi un bon geste pour la planète, mais ces produits ne sont pas forcément accessibles à toutes les bourses, et il existe d’autres moyens plus simples de limiter l’ingestion et l’accumulation de contaminants.

Nos conseils

  • Variez votre alimentation. Achetez par exemple des fruits et des légumes de saison.

  • Rincez bien les fruits et légumes. Cela permet d’éliminer les pesticides, mais en partie seulement car ceux-ci peuvent aussi pénétrer la chair du fruit ou du légume.

  • Achetez vos produits dans différents magasins. Changez de temps en temps de boulangerie (et de types de pains), boucherie (et de types de viandes)…

  • N’achetez pas tout le temps les mêmes marques. Notamment pour les repas tout préparés, les snacks…

  • Consommez diverses sortes de poissons, deux à trois  fois par semaine. Cela suffit pour profiter des effets bénéfiques du poisson, tout en limitant la toxicité liée aux contaminants (due à la présence  de mercure, dioxine, PCB...dans la partie grasse de la chair de certains poissons).

  • Pour les poissons d’eau douce (anguille, barbeau, brème, carpe, poisson-chat, truite,…), limitez la consommation à 2 fois par mois, à cause leur taux souvent élevé en PCB (polychlorobiphényles, une famille de substances chimiques cancérigènes qui peut s’accumuler dans la chair des poissons qui y sont exposés). La limite passe à une fois maximum pour les femmes (essayant d’être) enceintes ou qui allaitent, les enfants de moins de 3 ans, les jeunes filles et les adolescents.

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Témoignages

Tom, le mari de Sophie, a eu un cancer et l’a vaincu. 3 ans et demi plus tard, tout est sous contrôle et, pour la première fois, le couple ose à nouveau rêver. D’un avenir, d’une grande rénovation et de continuer à développer le magasin de vélo de Tom. Malgré des premiers contacts positifs, contracter une assurance solde restant dû se révèle tout à fait impossible. Même s’il n’y a plus de trace du cancer. Même en payant une prime supplémentaire. « Comme si le cancer devait nous hanter toute notre vie. »Lire la suite