La curiethérapie est une technique de radiothérapie interne où la source d'irradiation (l'implant) est directement introduite dans la tumeur ou à proximité immédiate de celle-ci. La dose de rayonnements est forte au niveau de la zone à traiter et diminue rapidement au niveau des tissus sains. Grâce à son action ciblée, les effets secondaires liés à l'irradiation des tissus sains sont limités. La curiethérapie est utilisée seule ou en complément d’une chirurgie et/ou d’une radiothérapie externe.
Elle n'est utilisée que pour traiter les cancers présents dans certains organes.
Il existe deux types d'implants.
Le plus souvent, la curiethérapie nécessite une hospitalisation de quelques jours dans un service spécialisé. Son déroulement dépend
L'introduction de la source radioactive se fait sous anesthésie locale ou générale.
Ils demandent une hospitalisation de plusieurs jours. La mise en place des sources radioactives se fait en deux temps.
Des radiographies de contrôle et des calculs informatisés permettent de connaître la distribution de la dose et de calculer la durée d'application.
Le patient reste pendant ce temps dans une chambre protégée. Il peut être relié à un appareil (projecteur) télécommandé qui permet de retirer les sources lors des visites faites dans la chambre, ce qui diminue l'irradiation du personnel et des visiteurs. Les visites sont toutefois déconseillées aux enfants en bas âge et aux femmes enceintes.
À la fin du traitement, l'ablation du matériel radioactif et des vecteurs se fait simplement et n'est généralement pas douloureuse. Dès ce moment, le malade n'est plus porteur d'aucune radioactivité.
Dans le cas d'une tumeur peu agressive (certains cancers de la prostate, par exemple), on peut placer des implants permanents. Il s'agit de petits grains d'iode 125 ou de palladium 103 qui délivrent la dose nécessaire pour détruire les cellules cancéreuses et dont la radioactivité disparaît spontanément. La profondeur de pénétration de cette radioactivité dans les tissus du corps humain est très faible (quelques millimètres), ce qui explique qu'une personne porteuse de ce type de grains radioactifs ne présente pas de risque pour son entourage.
L'endocuriethérapie ou curiethérapie intersticielle
Les sources radioactives sont placées à l'intérieur des tissus à irradier (peau, lèvre, sein, langue, anus, prostate, etc.).
La curiethérapie de contact ou endocavitaire ou plésiocuriethérapie
Les sources sont placées dans une cavité naturelle et au contact direct de la tumeur (vagin, utérus, nasopharynx, etc.).
La curiethérapie endoluminale
Les sources sont placées dans une cavité de petit diamètre (oesophage, bronche, canal biliaire).
La curiethérapie métabolique
Les substances radioactives en solution liquide sont administrées par voie orale ou intraveineuse et vont se fixer dans le tissu cible (thyroïde).
L'immunocuriethérapie
Une substance radioactive est accrochée à un anticorps monoclonal qui se comporte comme un "missile à tête chercheuse" visant les cellules cancéreuses. Elles seront irradiées et détruites sélectivement par la substance radioactive.
Ces techniques sont toujours encadrées par une dosimétrie précise (le plus souvent informatisée) qui vise à :