L’infographie ci-dessous a été réalisée sur la base des chiffres du Registre du Cancer. Les chiffres y sont transposés sous forme de graphiques représentant le nombre de nouveaux cas par an, les tranches d’âge les plus touchées et le nombre de décès dus à ce type de cancer.
Le cancer du col de l’utérus n’est pas très fréquent en Belgique, grâce à l’excellente qualité du dépistage précoce pratiqué depuis très longtemps dans notre pays. On estime que près de 90 % des cancers du col de l’utérus qui se déclarent auraient pu être évités par un dépistage régulier et précoce (frottis). Ce type de cancer se développe en effet progressivement au départ de lésions dites précancéreuses, que les frottis réguliers permettent de détecter.
Le cancer du col de l'utérus n'est pas un des cancers gynécologiques les plus fréquents en Belgique (643 nouveaux cas par an).
Mais il est responsable, dans notre pays, de près de 190 décès par an. On considère que près de 90 % d'entre eux pourraient être évités grâce à un dépistage régulier. En effet, ce type de cancer se développe progressivement, à partir de lésions dites précancéreuses. Les frottis systématiques permettent de découvrir et de traiter précocement les lésions suspectes.
Des études réalisées chez de jeunes étudiantes américaines montrent que 30 à 40 % d'entre elles sont infectées par le virus HPV. Cette infection passe le plus souvent inaperçue, car le virus est éliminé chez la plupart des femmes sans avoir donné lieu à des symptômes particuliers.
Mais lorsque le virus n'est pas éliminé, l'infection chronique peut provoquer des lésions qui, si elles ne sont pas traitées, sont susceptibles de se transformer en cancer après une période assez longue (une dizaine d'années généralement).
La fréquence du cancer du col utérin est extrêmement variable d'une région du globe à l'autre. Ceci s'explique par :
Le cancer du col occupe la tête du classement dans la mortalité par cancer chez les femmes de certaines contrées en voie de développement.
Cancer du col de l'utérus : la vaccinationEn plus du dépistage régulier, un autre moyen de se protéger contre le cancer du col de l'utérus est maintenant disponible : la vaccination. C'est une bonne nouvelle pour toutes les les femmes et les adolescentes ! De nombreuses femmes nous posent régulièrement des questions à ce sujet :
Toutes ces questions montrent combien le besoin d'information reste grand. C'est pourquoi, la Fondation a réalisé, en étroite collaboration avec les associations de gynécologues francophones (GGOLFB) et néerlandophones (VVOG), un dépliant destiné au grand public. |