Un diagnostic rapide est nécessaire pour permettre de démarrer rapidement le traitement, et limiter ainsi les risques de propagation et, plus tard, de récidive. Différents examens sont pratiqués dans ce but.
Le premier examen est la biopsie. Elle est généralement « excisionnelle », c’est-à-dire que l’entièreté du nodule est retirée. L’analyse permettra de déterminer s’il s’agit d’une tumeur, et si oui, de quel type. Les résultats de l’analyse seront également utiles pour déterminer le stade de la tumeur.
Afin de voir si les cellules cancéreuses se sont déjà propagées, il est possible de procéder à une biopsie du ganglion sentinelle, à savoir le premier ganglion qui draine la zone de peau dans laquelle le cancer est apparu. Pour reconnaitre ce ganglion-sentinelle, un produit de contraste (marqueur radioactif ou colorant bleu) est injecté au niveau du site de la tumeur. Son trajet est ensuite observé par scintigraphie afin de déterminer quel ganglion est le premier sur le trajet en cas de propagation des cellules tumorales.
Une IRM ou un scanner pourra être réalisé pour repérer d’éventuelles métastases dans d’autres organes.
En cas de suspicion de métastases, il est aussi possible de réaliser un test de cytologie par aspiration : une aiguille fine est introduite jusque dans la zone suspecte et les cellules ainsi récoltées sont ensuite analysées.
Toutes ces informations sont nécessaires afin de proposer les traitements adéquats.
Dernière adaptation le: 5/12/2017