Cancer du côlon (gros intestin) et activité physique

Rôle protecteur de l'activité physique

Selon les études de cohorte (qui suivent pendant une longue période un groupe de personnes répondant à des caractéristiques précises), le pourcentage de diminution du risque de cancer du côlon (gros intestin) est estimé à 17 % pour les individus physiquement les plus actifs par rapport aux moins actifs. Il est équivalent pour l’activité physique professionnelle (15 %) et de loisirs (14 à 20 %).

Les données scientifiques concernant les autres types d’activités physiques (activité domestique ou celle liée aux transports) restent à ce jour trop limitées pour estimer leur effet sur la diminution du risque de cancer du côlon. L’effet dose-réponse (plus l’activité physique est importante, plus la réduction du risque est élevée) démontre qu'une augmentation de l' activité physique:

  • totale de 5 équivalents métaboliques (MET-heure/jour) diminue le risque de cancer du côlon d’environ 8 %.
  • de loisirs de 30 minutes par jour, diminue le risque de cancer du côlon de 12 %.

Pour info : le MET-heure est une mesure de dépense énergétique. Plus le chiffre est élevé, plus la dépense énergétique est importante.

L'action de l'activité physique sur le transit

L'activité physique pourrait diminuer le risque via l'accélération du transit intestinal. Cette accélération raccourcit le temps d'exposition de la muqueuse digestive aux cancérogènes d'origine alimentaire.

Cet effet protecteur de l’activité physique pour le cancer du côlon n'a pas été observé pour le cancer du rectum.

Témoignages

Nathalie et Sabrina répondent au Cancerinfo de la Fondation contre le Cancer
Sabrina et Nathalie, coordinatrices du service Cancerinfo, vous écoutent et vous répondent par e-mail ou par téléphone. Si besoin, elles transmettent votre demande aux différents experts avec qui nous collaborons. Elles nous racontent comment se passe leur travail.Lire la suite