Les études de cohorte (qui suivent pendant une longue période un groupe de personnes répondant à des caractéristiques précises) récemment publiées le confirment: les femmes en postménopause bénéficient, grâce à l'activité physique, d'un effet protecteur !
Ce pourcentage n’a pas pu être estimé à l’aide de méta-analyses, mais d’après une revue de la littérature portant sur les études de cohorte, la diminution du risque pour les femmes les plus actives par rapport aux moins actives est estimée à environ 20 %.
Une méta-analyse dose-réponse réalisée sur les études de cohorte montre qu’une augmentation de l’activité physique de loisirs de 7 MET-heure/semaine diminue le risque de cancer du sein de 3 %.
Pour info: le MET-heure est une mesure de dépense énergétique. Plus le chiffre est élevé, plus la dépense énergétique est importante.
Cet effet protecteur n’a pas été observé chez les femmes avant la ménopause.