Sel et cancer

La consommation de sel et d’aliments salés augmente probablement le risque de cancer de l’estomac. Une forte concentration en sel agit comme une substance mordante et attaque la muqueuse stomacale.

Ajoutons que les aliments très salés restent plus longtemps dans l'estomac, ce qui en prolonge l’exposition. La paroi de l’estomac devient aussi plus vulnérable aux autres substances cancérigènes éventuellement présentes dans l'alimentation, comme par exemple les sels nitrés utilisés comme conservateurs dans les charcuteries, ou encore avec la bacterie Hélibacter Pylori. Il faut savoir que le cancer de l’estomac est un des dix cancers les plus répandus dans le monde.

Moins de sel pour la santé

Auparavant, on pensait que le problème était propre à des pays comme le Japon et le Portugal, où la cuisine traditionnelle fait un large usage de sel. On y mange beaucoup de poisson salé. Mais aujourd’hui, on sait que la plupart des régimes alimentaires, y compris le nôtre, sont trop riches en sel. Chez nous, la principale source de sel, 70% en moyenne, provient du sel contenu dans les aliments, tels que la charcuterie, les biscuits, les plats préparés, le pain, les fromages, … Que l’on mange des aliments salés ou que l’on ajoute du sel dans l’assiette, le risque de cancer de l’estomac peut augmenter. Un excès de sel favorise aussi l’hypertension (pression artérielle trop élevée) et les maladies cardiovasculaires (infarctus, AVC…).

Autre effet négatif de la consommation de sel : la perte de sensibilité à des nuances de goût. Le phénomène est généralement réversible, sauf chez les seniors. Un régime pauvre en sel peut ainsi devenir totalement insipide. La diminution de sel sera plus aiée si elle se fait progressivement.

Pour des assaisonnements variés

Une alimentation saine réduit le risque de cancer. La principale recommandation reste : de la mesure en tout. Si vous n’exagérez ni dans un sens ni dans l’autre, vous êtes sur la bonne voie. Retrouvez le plaisr des assaisonnements variés, herbes aromatiques, ail etc. 

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Références

  • World Cancer Research Fund / American Institute for Cancer Research; Food, Nutrition, Physical Activity and the Prevention of Cancer, a Global Perspective, Washington D.C. AICR, 2007.
  • Stichting Wereld Kanker Onderzoek Fonds; Aanbevelingen ter preventie van kanker; Amsterdam, Pays-Bas, 2008.

Témoignages

Erik
Nous sommes en 2001. Erik fête son anniversaire et « s’offre » un bilan santé chez son médecin de famille. C’est le début d’une traversée du désert, dont il n’est pas encore tout à fait sorti aujourd’hui...Lire la suite