Mon enfant a un cancer…

Voir son enfant se battre contre une maladie grave est extrêmement difficile. Vous vous sentez certainement impuissant(e), apeuré(e), triste, en colère… Garder tout ça pour vous, essayer de faire «bonne figure» et de vous montrer fort(e) pour votre enfant ne vous aidera pas, ni l'un ni l'autre. Alors n'hésitez pas à parler de ce que vous ressentez avec votre conjoint(e), vos ami(e)s, un psychologue… Il existe également des groupes de parole destinés aux proches de patients atteints d'un cancer. Renseignez-vous auprès du service social de l'hôpital où est suivi(e) votre enfant, sur www.cancer.be ou sur www.canceretpsy.be.

Quelques conseils par rapport à votre enfant malade

  • Vous ne rendez pas service à votre enfant en tentant de le (la) surprotéger ni en prenant vos distances. Efforcez-vous plutôt de ne rien changer à votre attitude.
  • N'hésitez pas à exprimer ce que vous ressentez. Enfouir vos émotions ne les fera ressortir qu'avec plus de force… et de maladresse. De plus, en exprimant vos ressentis, votre enfant se livrera plus facilement et se sentira moins seul(e).
  • N'en faites pas trop. Vouloir trop réconforter est souvent plus rassurant pour vous que pour votre enfant…
  • Le simple fait d'offrir une écoute attentive au malade, sans nécessairement lui donner des conseils, peut l'aider à trouver de lui-même des raisons d'espérer et des moyens pour mieux gérer sa réalité.
  • À cause de la maladie, des traitements anti-cancer et/ou des effets secondaires, votre enfant peut avoir des sautes d'humeur et se montrer soudain agressif(-ve) ou, au contraire, complètement apathique. Soyez patient(e) et compréhensif(-ve), mais s'il ou elle dépasse les bornes, n'hésitez pas à le lui dire. 
  • Si un enfant malade réclame plus d'attention, n'en oubliez pas pour autant ses frère(s) et sœur(s) ni votre conjoint(e). Eux aussi souffrent de la situation et les laisser pour compte peut avoir un effet très négatif sur l'ensemble de la famille… Or, dans les circonstances actuelles, personne n'a besoin de ça!

©Vivio

Témoignages

Delphine et An-Sofie ont à peine 24 et 27 ans. Elles n’ont donc pas le profil type de « patientes cancéreuses ». Et pourtant, elles ont toutes deux dû affronter un mélanome, le plus dangereux des cancers de la peau. Mais elles l’affirment elles-mêmes : si elles avaient su, à l’époque, tout ce qu’elles savent aujourd’hui sur les UV, les choses n’auraient pas été si loin. A présent, ces jeunes filles débordantes de vie sont en rémission et veulent porter un message qui pourra peut-être un jour vous sauver la vie : « protégez-vous du soleil ! » Lire la suite