Cancer et sexualité

À de rares exceptions près, les rapports sexuels pendant ou juste après un traitement anti-cancer ne sont pas interdits. Si tu en as envie, pourquoi pas? La maladie est déjà assez pénible comme ça; tu n'as pas, en plus, à te priver de ce qui te fait du bien!

Une libido changeante

Toutefois, il n'est pas rare que, au cours d'un traitement, ton comportement sexuel et affectif change. Certains voient leur libido augmenter, d'autres diminuer, d'autres encore ont des jours «avec» et des jours «sans». C'est normal: les effets secondaires, l'anxiété, l'inquiétude quant à l'avenir ou encore les changements physiques qui t'affectent sont autant de facteurs qui peuvent influencer ton envie de faire l'amour… ou celle de ton (ta) partenaire.

Le plus important? Communiquer!

Un couple soudé par l'amour peut tout affronter… à condition de communiquer. Afin d'éviter les malentendus et les frustrations, il est indispensable de parler de vos émotions, vos sentiments, vos envies, vos craintes, vos refus, etc. Aimer et se sentir aimé, partager et donner de l'amour est important pour le couple. Avec ou sans sexe… 

Oser en parler

Pas facile, en temps normal, de parler de sexualité. Mais face au médecin, avec éventuellement tes parents à côté de toi, ça l'est encore moins! Pourtant, il est tout à fait légitime que tu t'interroges à ce sujet, surtout si tu rencontres des problèmes. Alors n'hésite pas à poser tes questions… quitte à demander qu'on te laisse un moment seul(e) avec ton médecin. Sache également que certains psychologues sont spécialisés dans les questions liées à la sexualité (sexologues). Si tu en ressens le besoin, n'hésite pas à en consulter

©Vivio

Témoignages

Début 2012, on retire à Gustave un polype à la vessie. Une opération de routine, rien d’alarmant à priori. Jusqu’au 4 avril. Juste avant le repas pour célébrer son 40ème anniversaire de mariage, Gustave doit passer voir son urologue pour connaître les résultats… qui s’avèrent plus inquiétants que prévu : on a trouvé des cellules cancéreuses dans la paroi de sa vessie. Commence alors un lourd traitement par chimiothérapie, suivi d’une longue revalidation.Lire la suite