Si les origines exactes du cancer de la prostate restent encore méconnues, certains facteurs de risque ont toutefois été identifiés.
L’âge est le premier facteur prédisposant. Le risque de développer un cancer de la prostate augmente en effet avec l’âge. Chez les hommes de plus de 80 ans, les cancers de la prostate sont extrêmement fréquents. Les cellules cancéreuses se développent toutefois si lentement qu’elles ne posent en général aucun problème.
L’hérédité figure aussi au rang des causes possibles du cancer de la prostate. Le risque est en effet plus élevé chez les hommes dont le père, un frère et/ou un oncle a (ont) développé un cancer de la prostate. Vingt pour cent environ des cancers de la prostate sont liés au contexte familial et surviennent dans les familles où les cancers de la prostate sont plus nombreux que la moyenne. Les hommes apparentés au premier degré avec une personne ayant développé un cancer de la prostate (père, frère ou fils) courent 2 à 3 fois plus de risques d’en être également atteints. Plus il y a de cas de cancers de la prostate dans le cercle familial, plus le risque est élevé (jusqu'à 10 fois supérieur à la normale).
On constate une fréquence anormalement élevée de cancers de la prostate, probablement d’origine génétique, chez les hommes afro-américains.
La relative rareté des cancers prostatiques en Extrême-Orient suggère la présence de facteurs protecteurs d’origine alimentaire. De la même manière, la fréquence élevée de ces cancers dans les pays occidentaux pointe également du doigt le rôle (défavorable cette fois) de l’alimentation. Les substances et les mécanismes responsables de ces différences sont actuellement sujets à controverse.
Les personnes atteintes de la maladie de Parkinson, de même que leurs proches jusqu’au troisième degré, courent un risque plus élevé de cancer de la prostate.
Chez la plupart des hommes, la prostate augmente de volume avec l’âge, surtout après la cinquantaine. On parle dans ce cas d’adénome de la prostate (ou encore d’hypertrophie bénigne de la prostate - HBP). Ce phénomène probablement lié à des changements hormonaux entraîne dans certains cas des difficultés d’uriner du fait que la prostate comprime les voies urinaires. Un adénome prostatique n’est pas un cancer de la prostate ni un facteur prédisposant au développement de la maladie.
Dernière adaptation le: 7/12/2020