Vous désirez en savoir plus sur le cancer ? Vous trouverez ici des informations générales sur cette maladie. Nous allons nous intéresser ici au cancer du sein chez l’homme
À la naissance, les seins sont constitués de manière quasiment identique chez tous les bébés.
La différence se marque par la suite, pendant et après la puberté, quand les seins se développent chez la femme sous l’influence des hormones féminines. Vous trouverez davantage d’informations sur l’anatomie des seins chez la femme adulte sur cette page. Chez l’homme par contre, les seins ne se développent pas et conservent l’anatomie des seins d’un enfant prépubère.
Les glandes mammaires et les canaux galactophores sont donc bien présents chez l’homme, mais en nombre réduit. À la puberté, certains garçons souffrent de « gynécomastie ». Il s’agit d’un développement excessif des glandes mammaires chez l’homme sous l’influence des changements hormonaux. La gynécomastie est transitoire et touche un quart à un tiers des garçons à l’adolescence. Dans la majorité des cas, ce phénomène disparaît dans les deux années qui suivent.
L’infographie ci-dessous a été réalisée sur la base des chiffres du Registre belge du Cancer. Les chiffres y sont transposés sous forme de graphiques représentant le nombre de nouveaux cas par an, les tranches d’âge les plus touchées et le nombre de décès dus à ce type de cancer.
Bien que le cancer du sein soit rare chez l’homme, on dénombre néanmoins 1 homme touché par ce type de cancer pour 100 femmes.
Le cancer du sein chez l’homme et chez la femme présente de nombreux points communs, à quelques particularités histologiques près, comme l’absence de type lobulaire.
Tout comme chez la femme, la plupart des cancers du sein chez l’homme sont des carcinomes (cancers qui se développent au départ d’un épithélium, le tissu qui recouvre l’intérieur ou l’extérieur d’un organe). Sa forme la plus fréquente est le carcinome infiltrant des canaux galactophores (73 %). Les hommes peuvent également développer une maladie de Paget ou un carcinome inflammatoire.
Bien que très rares, certains sarcomes (cancers qui prennent naissance dans un tissu conjonctif, comme les muscles ou les os) peuvent aussi se développer chez l’homme.
Les études menées sur la présence de récepteurs hormonaux (situés à la surface de certaines cellules) chez les hommes atteints d’un cancer du sein indiquent que celui-ci serait hormonodépendant dans 80 % des cas.