Les hommes obèses présentent un plus grand risque de complications postopératoires des suites d’une chirurgie du cancer du côlon. Une supplémentation en acides gras oméga-3 (EPA) serait intéressante pour le traitement du cancer de la tête et du cou. Enfin, les compléments alimentaires n’ont aucun effet sur la fatigue des patients ayant eu un cancer du côlon. Bonne lecture !
Les hommes obèses sont plus vulnérables que les femmes face aux complications postopératoires au décours du traitement chirurgical d’un cancer du côlon.
C’est ce qu’il ressort d’une étude menée par des chercheurs écossais auprès de plus de 1 000 patients. Les participants avaient subi une intervention chirurgicale à visée curative dans le cadre du traitement d’un cancer du côlon.
Les hommes et les femmes obèses présentaient plus de complications infectieuses que les patients ayant un IMC normal. Ce risque infectieux est en outre accru chez les sujets masculins.
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La supplémentation en acides gras oméga-3 semble influencer positivement la composition et le poids corporel ainsi que la qualité de vie des patients atteints d’un cancer de la tête et du cou.
C’est ce qu’a démontré une étude contrôlée par placebo menée auprès d’un petit groupe de 64 patients atteints d’un carcinome épidermoïde de la tête et du cou.
L’administration quotidienne d’un mélange polymérique contenant 2 g d’EPA pendant six semaines a eu un effet positif sur le poids corporel et la préservation de la masse musculaire et graisseuse. Cet effet n’a pas été constaté dans le groupe de patients ayant reçu la même alimentation sans EPA. Les paramètres pro-inflammatoires du groupe ayant reçu de l’EPA ont également diminué.
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Pourtant, une large proportion (40 %) de ces patients consomment ces compléments, en particulier des complexes multivitaminés dans le but, justement, de combattre cette fatigue.
Cette conclusion est le fruit de données longitudinales issues de l’étude EnCoRe, une étude de cohorte prospective menée auprès de personnes atteintes d’un cancer du côlon et suivies dès leur diagnostic. La période cible s’étend de six semaines à deux ans après le traitement oncologique reçu.
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Dans le cadre de l’élaboration de directives cliniques pour les patients oncologiques souffrant de cachexie par l’European Palliative Care Research Collaboration, des chercheurs ont publié une revue systématique portant sur le rôle des compléments alimentaires.
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Des chercheurs anglais ont publié une revue Cochrane sur l’immunonutrition dans la prise en charge chirurgicale du cancer de la tête et du cou. Elle permettrait de diminuer le risque de fistule postopératoire, notamment.
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