La fumée de tabac peut être à l’origine de nombreux effets nocifs pour les non-fumeurs qui y sont involontairement exposés.
Parmi les affections les plus graves:
Pour certaines maladies, nous disposons de preuves scientifiques évidentes tandis que pour d’autres, des recherches sont encore nécessaires afin de pouvoir tirer une conclusion définitive.
Plus de 50 études réalisées dans différents pays au cours de ces 25 dernières années ainsi que des méta-analyses basées sur ces recherches ont permis de prouver scientifiquement que le tabagisme passif augmentait le risque de cancer du poumon.
Le Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC), qui fait partie de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), conclut que le risque de développer un cancer du poumon augmente de :
Plusieurs autres rapports d’analyse arrivent à la conclusion que l’exposition passive à la fumée de tabac s’accompagne d’un risque accru de développer un cancer du poumon :
Conclusion : risque accru de 24% chez les non-fumeurs qui vivent avec un fumeur. De plus, un lien dose-réponse a été constaté entre ce risque, le nombre de cigarettes et les années d’exposition à la fumée de tabac.
Conclusion : risque accru de cancer du poumon chez les non-fumeurs qui travaillent dans un environnement de fumeurs ou qui vivent avec un conjoint qui fume.
Conclusion : risque accru de 20 à 30% dû à l’exposition passive à la fumée de tabac.
Conclusion : risque accru de 20 à 30% en raison du tabagisme passif chez les personnes qui vivent avec un fumeur.
Selon le rapport de l’EPA de Californie (The Calfornian Environmental Protection Agency)*, il existerait un lien statistique entre le tabagisme passif et le cancer des sinus.
Des recherches supplémentaires sont toutefois nécessaires pour évaluer ce risque parmi de plus grands groupes de la population. Le rapport "The Health Consequences of Involuntary Exposure to Tobacco Smoke" (2006) le laisse aussi supposer, sans pour autant le prouver de manière certaine.
Sources:
* Rapport publié en 1997 et repris par le NCI (National Cancer Institute) en 1999.
Certaines études ont observé un risque accru, lors de la préménopause, chez les femmes qui ont été exposées passivement à la fumée de tabac pendant une longue période. Néanmoins, pour l'instant, les preuves scientifiques sont insuffisantes.