Equipe du professeur Vincent Castronovo & Serge Goldman

Un des inconvénients des traitements anticancéreux classiques (chimio- et radiothérapie) est qu’ils endommagent également des cellules saines,  ce qui provoque divers effets secondaires. Les équipes des professeurs Castronovo et Goldman travaillent sur de nouveaux traitements ciblant uniquement les cellules cancéreuses, notamment les métastases du foie. 

Le mot de l’équipe

Tuer un maximum de cellules cancéreuses, voire toutes, tout en épargnant les cellules normales du patient serait  le traitement de rêve pour toutes les personnes atteintes de tumeurs malignes. Une telle thérapie pourrait devenir réalité relativement rapidement. En tout cas c’est ce que les équipes des professeurs Castronovo et Goldman espèrent mettre au point grâce, notamment, au soutien financier de la Fondation contre le Cancer. Ces chercheurs ont en effet développé une technique pour identifier des biomarqueurs présents uniquement sur les cellules cancéreuses. Ces cibles pourraient être atteintes par voie sanguine en utilisant des anticorps auxquels sont attachés des molécules toxiques. 

Il s’agirait  en quelque sorte de têtes chercheuses, couplées à des bombes explosives. Grâce à cette technique, les chercheurs ont identifié deux cibles potentielles, appelées LTBP-2 et TGFBI, qui pourraient permettre de détruire dans le foie les métastases provenant d’un cancer du côlon. Des anticorps sont en cours de développement. Dès leur obtention, ils seront  équipés de leur charge mortelle pour être testés chez des souris  avant de passer aux essais cliniques chez l’homme.

• Institution : Université de Liège et Université Libre de Bruxelles
• Montant : 200 000 €
• Durée du financement : 2 ans